Un jour, comme au sortir d'une profonde rêverie, il avait déclaré tout de go à la petite mère: « Celui qui veut arriver à quelque chose dans la vie ne peut pas rester seul. On a besoin des autres...» Et même si il ne l'a pas dit, sur l'instant, je pense pouvoir compléter sa pensée en ajoutant: «Mais moi, vois-tu, je ne peux pas...» Et, effectivement, cet homme fier et susceptible préférait mener une existence pauvre et sans avenir pour lui que d'entreprendre la moindre démarche mondaine...
Georges Haldas, Boulevard des Philosophes, p.177
mercredi, février 20, 2008
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire