
Laetitia rencontre Sir William Rankine, haut-commissaire du Royaume-Uni au Canada, pour la première fois, le premier janvier lors d’un bal donné à l’Hôtel Fairmount Château Laurier, situé 01 rue Rideau à Ottawa. Elle y est référée par un lobbyiste d’Ottawa du nom de John Steinberg.
- Ah ! je m’esclaffe, un pimp d’Ottawa tu veux dire.
- Tu veux voir mes chèques de payes ? réaffirme la payeuse de taxes, vexée en sa qualité d’électrice électrisante.
- Bon, j’ai rien dit, continue.
- Je l’aimais bien, j’aimais bien aussi sa maison aux Bahamas. Superbe ! Si tu voyais, la mer, le soleil, la plage… Ouais, fini tout ça maintenant ! se dit-elle en feignant quelques larmes de retour sur son lit, une cigarette nouvellement allumée à la main.
- Vous y voyiez des gens aux Bahamas ?
Elle se retourne lentement vers moi, puis vers le néant.
- Quelquefois des gens venaient…
- Quels gens ?
- Des gens de la haute, de l’esss…taaa…blisss…ment, sais-tu ce que ça veux dire ? Non hein ! elle grimace et me nargue joliment car elle garde toujours son charme. Et bien… Ça veut dire touche pas… Pas touche… Je peux pas te donner de noms, ces personnes sont trop importantes. Je dois disparaître au plus vite sans laisser de traces.
- Cookie, Cookie, ma belle Cookie ! Tu me fais une liste ok ! Toutes les personnes que tu te souviens avoir vues aux Bahamas ou ailleurs. Fais-le en souvenir de William… On va prendre tout le temps qu’il faut, ensuite, tu iras voir la police.
- Hein, tu as dis que tu me protègerais, crie-t-elle, puis ajoute, salaud !
-Laetitia, soit pas stupide, ils t’auront retrouvé d’ici la fin de la journée ! Alors vas-y avant qu’ils arrivent. Ils te relâcheront discrètement et ce sera fini… T’as rien fais de mal ! Pas vrai ?
(suite2)
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